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Web série Elvor Des génisses bien démarrées

Au Gaec les Châtaigniers, Pascal, Olivier et Elodie élèvent 106 Montbéliardes dont le lait sera transformé en reblochon. Pour pouvoir rejoindre l’alpage, il est capital que la croissance des génisses ait été bonne dans leurs premiers mois. Zoom sur la formule choisie pour leur phase lactée.

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A Cruseilles, en pays de Savoie, Pascal Colomb, Olivier Humbert et leur salariée, Elodie Wahl, gèrent un troupeau de 106 Montbéliardes. Comme beaucoup d’exploitations savoyardes, le Gaec les Châtaigniers a deux particularités : son lait est transformé en reblochon et une partie des animaux passent quelques mois en alpage.

C’est le cas des génisses. « Selon leur période de naissance, les génisses vont monter en alpage quand elles auront entre un an et un an et demi, explique Elodie Wahl. Il faut donc qu’elles aient atteint un bon gabarit ». Pour ce faire, les trois éleveurs sont particulièrement attentifs au démarrage des petites génisses. « Nous venons de construire un nouveau bâtiment plus grand. Nous sommes toujours en phase d’agrandissement du troupeau, retrace Elodie Wahl. Nous élevons une quarantaine de génisses par an ».

Une attention toute particulière sur la phase lactée

Pour atteindre un poids suffisant à un an, la phase lactée est capitale. « Après, à l’herbe et au foin, les génisses ne pourraient pas rattraper un retard de croissance », souligne Elodie Wahl. Pour y arriver, les éleveurs multiplient les points d’attention. Depuis un an, ils travaillent avec un nutritionniste pour être encore plus performants.

Pendant leurs trois à quatre premières semaines, les petites génisses sont en niches individuelles et nourries au biberon. Ensuite, elles passent en box de six avec un milk-bar. De deux jours à quatre mois, les génisses se voient proposer de l’eau, du foin et des concentrés à volonté.

Avec un lait valorisé à 750€/1.000 litres, il ne serait pas économiquement judicieux d’en distribuer aux veaux. Les éleveurs utilisent donc un aliment d’allaitement, Elvor HP.

« Un aliment d’allaitement a d’autres avantages, présente Jérôme Wahl, responsable chez Nutranimal. Il permet d’avoir des buvées régulières et parfaitement adaptées aux besoins des veaux. Alors qu’avec du lait maternel, il peut y avoir des variations du taux de matière grasse qu’un veau aura du mal à digérer. Ce qui peut entrainer des problèmes de diarrhées, donc des frais vétérinaires et du temps à y passer. L’aliment Elvor HP est spécialement formulé, à partir de lait écrémé, avec des probiotiques. Il assure une croissance élevée sans problème digestif ».

Elodie Wahl est aussi très attentive à la qualité de la préparation. « Je pèse la poudre à chaque fois et le chauffe-eau est réglé pour produire de l’eau à 40/41°C, détaille la jeune femme. On fait attention à la transition entre le colostrum et l’aliment d’allaitement, en donnant un sachet repas à partir du quatrième jour ».

Tous ces efforts paient. Comme les génisses sont pesées, les éleveurs ont noté que les GMQ s’élèvent désormais de 900 à 1200 g, alors que la croissance moyenne était de 800/900 g de GMQ, avec l’aliment standard, utilisé auparavant. « Des génisses bien démarrées, sans problème de santé, c’est bon signe pour leur première lactation et leur longévité », apprécie Elodie Wahl.

Gaec les Châtaigniers, Cruseilles (74)

Pascal Colomb, Olivier Humbert et leur salariée, Elodie Wahl

106 vaches Montbéliardes

SAU 145 ha

Logettes raclées, 2 robots de traite

 

Contenu conçu et proposé par Elvor. La rédaction de Web-agri n'a pas participé à la réalisation de cet article.

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